C’est un éclairage alimenté grâce à l’énergie solaire. De manière plus détaillée il comprend en général un source lumineuse (le plus souvent un projecteur LED de nos jours pour des raisons d’économie d’énergie), une source d’énergie solaire (une ou plusieurs cellules photovoltaïques – voir description ci-dessous) et une batterie pour stocker l’énergie (pour les éclairages les plus puissants il s’agit réellement d’une petite batterie AGM, pour les plus petits il s’agit de piles classiques).
Il existe plusieurs types d’éclairages solaires (exemples donnés par le site www.Ecologie-Shop.com):
– la lampe solaire de jardin, appelée aussi balise solaire : bien connue depuis une dizaine d’années, car largement distribuées dans les grandes surface et grandes surfaces de bricolage. Il s’agit d’une lampe sur une tige qui se fiche dans la terre pour éclairer les alentours à 360 degrés ou baliser un chemin.
– Le spot solaire de jardin : même principe que pour une lampe solaire, mais avec une source lumineuse de forme spot, ce qui permet de focaliser l’éclairage. Beaucoup plus récent, l’apparition de ces spots depuis 2-3 ans est due aux progrès de l’efficacité de l’éclairage et à l’amélioration de la productivité des panneaux photovoltaïques. Grace à cela on est capable de proposer aujourd’hui des spots solaires éclairant jusqu’à 10 mètres.
– L’éclairage solaire en hauteur, dont la constitution est différente : une source, lumineuse, une batterie et un panneau photovoltaïque, mais ils ne sont pas liés par un support. La source lumineuse se fixe en hauteur et le panneau est indépendant, il peut être fixé à plusieurs mètres pour capter le maximum d’énergie lumineuse.
Ces trois types d’éclairages solaires peuvent être équipés d’accessoires intéressants : interrupteur, capteur de luminosité, capteur de mouvement, télécommande marche / arrêt, …
Quelques précisions sur les cellules photovoltaïques existantes et qui sont utilisées dans éclairages solaires.
Les cellules monocristallines qui sont fabriquées à partir d’un seul bloc de silicium fondu, sont « pures ». Ce sont elles qui offrent le meilleur rendement (entre 14 et 20% de nos jours). Elles sont plus onéreuses à produire, donc à la vente aussi. Les cellules monocristallines sont les plus performantes, elles sont donc en générale réservées aux panneaux photovoltaïques et peu utilisées pour les lampes solaires.
Les cellules polycristallines sont fabriquées à partir d’un bloc de silicium cristallisé en forme de cristaux multiples. Vues de près, on peut voir les orientations multiples des cristaux. Leur coût est un peu moins élevé que les cellules monocristallines, mais la différence entre les deux se réduit d’année en année. Ces cellules sont donc de moins en moins utilisées.
Les cellules amorphes sont produites à partir de silicium, qui est projeté sur du verre, du plastique souple ou du métal, par vaporisation. Elles sont peu chères à produire et cette technologie est utilisable sur de nombreux supports, y compris des supports souples. Seul bémol, le rendement de ces cellules est 2 à 3 fois plus faible que les cellules monocristallines par beau temps, mais leur efficacité est un peu meilleure par temps couvert. Ces cellules sont celles qui sont majoritairement utilisées pour les éclairages solaires.